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SOISSONS

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Logis de l'abbé
Abbaye Saint-Jean-des-Vignes
02200 SOISSONS

patrimoine@soissons.fr

03 23 93 30 56

Soissons naît dans les méandres de la rivière Aisne. Axe de circulation, voie économique, la rivière compose la colonne vertébrale de la cité. La rive droite doit sa notoriété à la puissante abbaye Saint-Médard, lieu de sépulture des descendants de Clovis. L’essentiel de la ville se développe rive gauche autour d’un patrimoine monastique imposant, expression d’un art gothique particulièrement dynamique. Mais Soissons est également une ville à la physionomie redessinée après la Première Guerre mondiale qui depuis affirme un attachement particulier au renouvellement urbain et à la qualité architecturale.

 

Soissons, un chantier permanent

Augusta Suessionum est fondée aux environs de 20 avant J.-C. La cité se développe sur les deux rives de la rivière. Sur la rive droite, le quartier Saint-Waast réunit une population d’artisans. Un peu plus à l’est, l’abbaye Saint-Médard, sous protection royale et battant monnaie, constitue un important pôle tout autant religieux que politique. En 752, Pépin le Bref y est sacré. Sur la rive opposée, la cathédrale et son quartier marquent le paysage urbain. Bénéficiant d’un contexte économique favorable, Soissons se révèle durant les 12e et 13e siècles un immense chantier. Celui de la cathédrale actuelle débute vers 1175 alors que le gothique s’impose en Picardie. Les bâtisseurs changent la physionomie de la ville. Pas moins de six abbayes sont fondées faisant de Soissons une métropole religieuse majeure.
Le 17e siècle voit une nouvelle autorité politique et administrative se mettre en place. Soissons est la capitale de la Généralité d’Ile de France. Les officiers se font construire des hôtels particuliers à l’image de leur pouvoir de représentation. En 1772 débute le chantier du Palais de l’Intendance à l’emplacement du château comtal.

Soissons, ville militaire, Les mutations du 20e siècle

Le démantèlement de l’enceinte urbaine à la fin du 19e siècle, les destructions de la Première Guerre mondiale, la transformation des casernes ont occulté le passé militaire de Soissons.
Fortifiée sous le Bas-Empire, la ville se voit confirmée par Henri II son rôle de place forte destinée à protéger Paris en la dotant d’une vaste enceinte bastionnée. Il faut attendre la fin du 19e siècle pour que l’Armée accepte un démantèlement qui permet à la ville de s’aérer. Les fossés cèdent la place à de larges boulevards. La vie militaire impacte le centre-ville. Après 1870, la ville compte en effet deux casernes dont la plus grande accueille plus de 1400 hommes de troupe dans l’ancienne abbaye Notre-Dame. La Première Guerre mondiale repousse la création d’un quartier militaire moderne aux années 1930 qui fait face à Saint-Jean-des-Vignes, elle-même manutention militaire. À la suite du départ du régiment soissonnais dans le courant des années 1990, bureaux et logements prennent possession des anciens casernements sur une surface de 8,5 hectares. Les espaces libérés laissent place à des architectures contemporaines issues de grandes signatures.

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