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Le parc Gouraud, Soissons

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19e siècle, 2001

Avec sa vaste esplanade bordée de bâtiments rectangulaires cohabitant avec des constructions contemporaines à la modernité affirmée, le parc Gouraud est un ensemble architectural de haute qualité érigé sur 10 hectares de friches militaires. La physionomie de cet ensemble faisant le lien entre le centre-ville et les quartiers périphériques a beaucoup évolué depuis la fin du 19e siècle. Le démantèlement des fortifications a certes fait disparaître des ouvrages fortifiés avancés mais la vocation du quartier Gouraud demeure militaire au cours du 20e siècle.

La caserne Gouraud dans les années 1975, carte postale © Soissons Ville d’art et d’histoire

Casernement abandonné après 1993 © Soissons Ville d’art et d’histoire

Début du chantier d’aménagement des casernements, exhaussement des bâtiments © Soissons Ville d’art et d’histoire

Construction de la galerie et des étages donnant sur l’esplanade © Soissons Ville d’art et d’histoire

Réhabilitation des corps de garde © Soissons Ville d’art et d’histoire

Voirie et noue parallèles à l’esplanade © Soissons Ville d’art et d’histoire

Les casernements réhabilités devenus logements et bureaux © Frédéric Sartiaux/Ville de Soissons

Une nouvelle caserne

En 1913, Soissons est une place forte destinée à protéger Paris mais les militaires, cantonnés dans plusieurs casernes, manquent d’espace. Il est décidé de procéder à la construction d’une nouvelle caserne pouvant accueillir près de 3000 hommes du 67e Régiment d’infanterie. Le conseil municipal demande que les constructions donnant sur le boulevard Jeanne-d’Arc fassent l’objet d’une attention particulière pour s’intégrer esthétiquement avec les belles demeures qui le rythment.
Le déclenchement de la Première Guerre mondiale suspend le chantier alors que cinq casernements ont d’ores et déjà été construits. Les travaux reprennent entre 1921 et 1930. Rebaptisée Gouraud, en souvenir du chef de bataillon Pierre Gouraud, tombé en 1916 à la tête du 67e RI, la caserne est dotée en 1927-28 de la première infirmerie de France avec 49 lits, d’un ascenseur et d’un chauffage central.
L’ensemble, disposé autour d’une vaste esplanade servant aux exercices d’entraînement et aux cérémonies militaires, se compose de pavillons disposés en peigne.

 

Une vitalité architecturale

En septembre 1993, le 67e RI quitte Soissons. La question se pose alors du devenir de ces bâtiments.
Un concours d’architecture est lancé et le cabinet de Jean-Michel Wilmotte est retenu. Le projet de réhabilitation concerne les pavillons à deux étages qui sont rehaussés. La commande est celle de la création d’un parc tertiaire de 10 hectares. Le projet de reconversion intègre l’existant. La structure extérieure des bâtiments est conservée tandis que les espaces verts sont conçus dans le souci d’un lien entre le site et les quartiers périphériques de la ville.
Une grande vitalité architecturale caractérise le projet Gouraud. D’autres signatures de grands architectes contemporains marquent les lieux, Henri Gaudin avec la Cité de la Musique et de la Danse qui fait écho à l’abbaye Saint-Jean-des-Vignes, Jacques Ferrier avec un étonnant parking aérien habillé de lames de bois ajourées, le tout, végétalisé.

SOISSONS

Soissons naît dans les méandres de la rivière Aisne. Axe de circulation, voie économique, la rivière compose la colonne vertébrale de la cité. La rive droite doit sa notoriété à la puissante abbaye Saint-Médard, lieu de sépulture des descendants de Clovis. L’essentiel de la ville se développe rive gauche autour d’un patrimoine monastique imposant, expression d’un art gothique particulièrement dynamique. Mais Soissons est également une ville à la physionomie redessinée après la Première Guerre mondiale qui depuis affirme un attachement particulier au renouvellement urbain et à la qualité architecturale.

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