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La cathédrale Saint-Gervais Saint-Protais, Soissons

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Du 12e au 20e siècles

Une cathédrale qui permet de saisir la transition entre le roman et le gothique.

Détail de la clôture de chœur © Frédéric Sartiaux

Vue panoramique de la nef © Frédéric Sartiaux

Chevet de la cathédrale © Frédéric Sartiaux

Plaque commémorative des morts de la paroisse cathédrale durant la Première Guerre mondiale © Frédéric Sartiaux

Le chantier

Le christianisme apparaît à Soissons par le martyr de Crépin et Crépinien, évangélisateurs de Soissons à la fin du 3e siècle.
Toutefois, les origines de la cathédrale demeurent floues, la première mention attestée n’est pas antérieure au 7e siècle. Plusieurs édifices se succèdent. L’abbé Suger lance en 1140 à Saint-Denis un vaste chantier qui marque la naissance du gothique ; à Soissons, l’abbé Nivelon de Quierzy débute le chantier de la cathédrale de Soissons par le bras sud du transept en 1175. Celui-ci s’articule sur quatre niveaux, caractéristique du gothique primitif : grandes arcades, tribunes, triforium et fenêtres hautes. Le chantier soissonnais se poursuit avec le chœur édifié entre 1190 et 1212. S’organisant sur trois niveaux grâce à la maîtrise des arcs-boutants, il atteste de la transition vers le gothique classique. Le chantier avance et l’approvisionnement en matériaux se fait facilement car la pierre est abondante dans la région. Le long vaisseau de la nef élevé au 13e siècle s’articule aussi sur trois niveaux d’élévation. Le chantier ensuite est moins actif, la façade n’est jamais achevée et un seul clocher est finalement construit.

 

Découvrir la richesse du patrimoine mobilier

Le 17e siècle constitue à Soissons un renouveau artistique dont l’évêque Simon le Gras est un des acteurs. Il sacre le roi Louis XIV en 1653, en l’absence de l’archevêque de Reims, privilège accordé aux évêques de Soissons. Il est aussi à l’origine de la commande du plus célèbre des tableaux de la cathédrale dans les années 1620, l’Adoration des Bergers de Pierre-Paul Rubens. Ce tableau de grande dimension mis en valeur dans un cadre doré du 18e siècle est visible dans le bras nord du transept. Les efforts se poursuivent au 18e siècle avec l’aménagement du chœur, un nouveau pavement, des grilles de clôture, une grande sacristie…

 

Le renouveau de l’art sacré après 1918

Les destructions importantes subies par la cathédrale vont être l’occasion de renouveler son patrimoine mobilier avec des décors en pierre gravées ou en orfèvrerie. Louis Barillet figure en bonne place dans le transept nord de la cathédrale avec une gravée plaque commémorative pour les morts de la paroisse (1924). Un reliquaire de saint Crépin et Crépinien offert par l’évêque de Soissons en 1931 est mis en valeur dans une des chapelles de la nef.

 

Un chantier permanent

L’entretien incombant à l’État est permanent à la cathédrale : réfection des toitures, des vitraux, du patrimoine mobilier… En 2017, une violente tempête a fait voler en éclat les vitraux de la rose occidentale qui s’est effondrée sur le grand orgue. Un nouveau programme de restauration est en cours.

SOISSONS

Soissons naît dans les méandres de la rivière Aisne. Axe de circulation, voie économique, la rivière compose la colonne vertébrale de la cité. La rive droite doit sa notoriété à la puissante abbaye Saint-Médard, lieu de sépulture des descendants de Clovis. L’essentiel de la ville se développe rive gauche autour d’un patrimoine monastique imposant, expression d’un art gothique particulièrement dynamique. Mais Soissons est également une ville à la physionomie redessinée après la Première Guerre mondiale qui depuis affirme un attachement particulier au renouvellement urbain et à la qualité architecturale.

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