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La Maison égyptienne, Soissons

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1925

La maison égyptienne de Soissons révèle une architecture au décor singulier reconnue dès sa conception en 1925.

Détails mosaïques, ferronnerie et décor moulé © F. Sartiaux, ville de Soissons

Détails porte d’entrée et décors mosaïque : disque solaire et papyrus  © F. Sartiaux, ville de Soissons

Détails porte d’entrée et décors mosaïque : disque solaire et papyrus  © F. Sartiaux, ville de Soissons

Détails porte d’entrée et décors mosaïque : disque solaire et papyrus  © F. Sartiaux, ville de Soissons

Détails porte d’entrée et décors mosaïque : disque solaire et papyrus  © F. Sartiaux, ville de Soissons

Détails porte d’entrée et décors mosaïque : disque solaire et papyrus  © F. Sartiaux, ville de Soissons

Vue générale de la façade sur rue © F. Sartiaux, ville de Soissons

Une reconstruction atypique

Au lendemain de la Première Guerre mondiale, le secteur nord de Soissons est en majeure partie ruiné. Sur le grand axe urbain de la Place Saint-Christophe jusqu’à l’Aisne, on décide de procéder à l’alignement des rues sur l’ensemble de la rive nord. Les anciennes maisons ruinées sont rasées. La chaussée passe de 8 à 12 mètres de largeur et un nouveau rang de façades voit le jour.
André Perrin est l’architecte du 22 rue du Collège. Le parti pris est celui de la mode égyptisante alors en vogue depuis la découverte du tombeau de Toutankhamon en 1922 : décors de mosaïques ou de pierre reconstituée, la maison égyptienne s’orne de scènes et de motifs de l’Égypte ancienne.
La qualité d’exécution et l’originalité du registre décoratif lui valent d’être présentée dans un long article de La Construction moderne en 1925, mettant à l’honneur les corps de métier qui y ont œuvré.

 

Une signature

Giacomo Mazzioli arrive en France vers 1867 afin de travailler à la décoration de l’opéra Garnier. Spécialisée dans l’art de la mosaïque, la famille Mazzioli acquiert une solide réputation avec la décoration du casino de Deauville, entre autres. La tradition se transmet de père en fils.
L’originalité soissonnaise réside dans le fait que ce soit l’Égypte qui ait inspiré le commanditaire du 22 rue du Collège. On retrouve sur la façade des fleurs de lotus, des papyrus, des portraits de pharaons, des disques solaires. L’empire des pharaons était réputé pour sa médecine, on comprend alors aisément que le commanditaire, M. Cousin ait choisi de faire décorer l’enseigne de sa nouvelle boutique spécialisée dans l’herboristerie et l’orthopédie dans le goût égyptisant.

SOISSONS

Soissons naît dans les méandres de la rivière Aisne. Axe de circulation, voie économique, la rivière compose la colonne vertébrale de la cité. La rive droite doit sa notoriété à la puissante abbaye Saint-Médard, lieu de sépulture des descendants de Clovis. L’essentiel de la ville se développe rive gauche autour d’un patrimoine monastique imposant, expression d’un art gothique particulièrement dynamique. Mais Soissons est également une ville à la physionomie redessinée après la Première Guerre mondiale qui depuis affirme un attachement particulier au renouvellement urbain et à la qualité architecturale.

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