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Agence d’urbanisme et de développement du Pays de Saint-Omer-Flandre intérieureRue Saint-Sépulcre
62503 SAINT-OMER
Le Pays de Saint-Omer se situe à mi-chemin entre la métropole de Lille et la côte d’Opale. Il s’inscrit à la rencontre entre les collines d’Artois, la plaine flamande et la plaine maritime, offrant une mosaïque de paysages. Canaux et marais domestiqué illustrent sa maitrise de l’eau à travers le temps. Ses espaces naturels sont variés (landes, forêts, marais) et de grande qualité. Son patrimoine bâti et mobilier remarquable est le fruit d’une histoire riche.
De l’Antiquité à la christianisation
Dans l’Antiquité ce territoire constitue la partie orientale du peuple gaulois des Morins. Après la conquête de César, les romains y fondent Thérouanne sur un carrefour de voies entre le limes et la Bretagne. L’archéologie atteste d’une cité prospère au 2e siècle. Le premier évêque de la Morinie, Omer, est nommé en 638. Thérouanne devient son siège et il fonde un monastère près du marais. Ces deux centres religieux organisent la christianisation du territoire et un réseau de paroisses.
L’essor médiéval
La féodalité dont attestent les châteaux mottes réorganise les campagnes. À leur essor répond le développement des villes. Thérouanne s’organise autour de sa cathédrale. Saint-Omer devient une ville drapière, une des plus peuplées d’Europe vers 1300. La trame urbaine, l’architecture gothique des caves, des églises et l’art religieux témoignent de cette splendeur. Le 14e siècle inaugure un long temps de conflits territoriaux. Ainsi Thérouanne, assiégée plusieurs fois, est rasée en 1553 par Charles-Quint. Saint-Omer devient le siège d’un évêché et ville d’enseignement (collèges de Jésuites anglais et wallon). Louis XIV conquiert le pays en 1677 ; l’architecture classique en brique s’impose.
L’industrialisation et désindustrialisation
Avec le développement d’usines dans la vallée de l’Aa (papeteries) et le long du canal (verreries) Blendecques et Arques deviennent des villes au début du 20e siècle. Dans la seconde moitié du siècle, l’essor industriel (verrerie, télécom) donne naissance au pôle urbain. La population des villages croît, leur terroir est remembré.
En réponse aux mutations industrielles depuis les années 1990, le territoire renforce son attractivité économique et résidentielle et s’engage dans la diversification des activités autour de la culture, du tourisme et des loisirs. C’est à la fois l’obtention de labels comme Ramsar et UNESCO « Men and Biosphere » pour le marais, la restauration et la mise en valeur du patrimoine, l’ouverture d’équipements d’interprétation et de diffusion culturelle…
Les faiseurs de bâteaux
Deux embarcations spécifiques du marais audomarois sont fabriquées sur place : l’escute et le bacôve. Elles sont l’unique moyen de déplacement jusqu’à la création de chemins terrestres et de ponts au début des années 1970. Leur fabrication et leur usage perdurent encore aujourd’hui grâce au tourisme.
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