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La cathédrale Notre-Dame, Saint-Omer

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1200

Sertie dans son enclos constitué des maisons de chanoines, du palais épiscopal et des vestiges du cloître, elle est le dernier témoin français de l’art gothique des provinces du Nord. Sa tour porche unique qui domine le paysage en est un des symboles.

La cathédrale dans son enclos © Carl Peterolff

Le cénotaphe de saint Omer (vers 1250) © Carl Peterolff

Le chœur et l'autel de la cathédrale © Carl Peterolff

Le portail et son tympan du jugement dernier (vers 1260) © Carl Peterolff

Le tombeau (gisant) d'Eustache le Croy (16e siècle) par Jacques Dubroeucq © Carl Peterolff

Les grandes orgues de la cathédrale (Piette et Desfontaines 1717) © Carl Peterolff

L'horloge-astrolabe (1558) © Carl Peterolff

Aux origines de la ville

Omer, nommé évêque en 638, reçoit du seigneur Adroald la terre de Sithieu. Il y fonde une abbaye près du marais et une chapelle dédiée à la Vierge au sommet de la colline où il est inhumé. Vers 820, la chapelle est érigée en collégiale, une église desservie par trente chanoines et des prêtres vivant sous une règle commune. Aux premiers édifices en bois succède à partir de 1052 une église romane en pierre. Sa reconstruction en style gothique débute par le chœur à l’aube du 13e siècle et s’achève par la tour occidentale trois siècles plus tard. Après la destruction de Thérouanne, elle prend le titre de cathédrale, en 1559 et jusqu’à 1804. Le pape lui confère le titre de basilique en 1879.

 

Un témoin de l’évolution de l’architecture gothique

Disposé en croix latine, l’édifice mesure 100 mètres de long, 50 de largeur au transept pour une hauteur sous voûte de 22 mètres. La première phase de construction débute vers 1200 par le chevet et s’achève vers 1260 par la sculpture du Jugement dernier sur le tympan du portail sud . Ce style gothique classique est encore empreint de roman : chapelle rayonnantes disjointes, triforium aveugle à colonnettes, fenêtres hautes étroites notamment.
À la fin du 14e siècle, le transept sud est allongé de deux travées et le dessus du portail orné d’une rose de style rayonnant. La nef est édifiée dans la première moitié du 15e siècle, le transept nord dans la seconde moitié. Le style flamboyant ne s’exprime que dans la rose au-dessus du portail nord. Par souci d’unité, les chapiteaux au sommet des colonnes et un triforium aveugle sont conservés. Les fenêtres hautes, désormais à remplage, apportent davantage de lumière.

 

Un très riche mobilier

Les chanoines ont doté l’édifice d’un mobilier remarquable notamment dans les chapelles latérales de la nef aux clôtures décorées en marbre et en albâtre. La sculpture sur pierre est l’art le plus représenté : pavements et cénotaphe d’Omer du 13e siècle, monuments funéraires des chanoines du 15e siècle ou de la Renaissance. Le bois habille aussi l’édifice : boiseries et stalles du chœur, confessionnaux, tambours des portails et un somptueux buffet d’orgue sculpté. La collection de tableaux, des primitifs flamands au 19e siècle, comprend entre autres une Descente de croix de Rubens. Les chanoines ont aussi fait installer en 1559 une étonnante horloge astrolabe.

PAYS DE SAINT-OMER

Le Pays de Saint-Omer se situe à mi-chemin entre la métropole de Lille et la côte d’Opale. Il s’inscrit à la rencontre entre les collines d’Artois, la plaine flamande et la plaine maritime, offrant une mosaïque de paysages. Canaux et marais domestiqué illustrent sa maitrise de l’eau à travers le temps. Ses espaces naturels sont variés (landes, forêts, marais) et de grande qualité. Son patrimoine bâti et mobilier remarquable est le fruit d’une histoire riche.

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PAYS DE SAINT-OMER

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