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La Seconde reconstruction, Beauvais

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1940-1963

Durant l’offensive allemande de 1940, la ville est bombardée par la Luftwaffe à plusieurs reprises provoquant un incendie qui embrase les maisons édifiées majoritairement en pans de bois. 80% du centre-ville est détruit. La reconstruction de la ville est entreprise à partir de 1940.

La place Jeanne-Hachette reconstruite en harmonie avec la façade classique du 18e siècle de l’hôtel de ville © JF. Bouché – Dir. de la communication, Ville de Beauvais

Le centre-ville vu depuis les hauteurs de la cathédrale Saint-Pierre après le bombardement de 1940 © Fernand Watteeuw – Archives départementales de l’Oise, 30 Fi 5/35

Le centre-ville, square Félix Dévé, en cours de reconstruction, 1953 © Archives municipales de Beauvais

Immeuble aux abords de l’église Saint-Étienne réalisé par Jacques-Henri Labourdette, rue Desgroux © Photographie « Tuiles et Briques » - Archives municipales de Beauvais

Pignon des immeubles de la place des Halles © M. Ansar – Mission Ville d’art et d’histoire, Ville de Beauvais

Séchoirs et cage d’escalier de l’immeuble au 2 boulevard Aristide-Briand © M. Ansar – Mission Ville d’art et d’histoire, Ville de Beauvais

Intérieur de l’immeuble rue de la Tapisserie réalisé par Jacques-Henri Labourdette © M. Ansar – Mission Ville d’art et d’histoire, Ville de Beauvais

Entrée de l’immeuble rue de la Tapisserie réalisé par Jacques-Henri Labourdette © M. Ansar – Mission Ville d’art et d’histoire, Ville de Beauvais

Bas-relief allégorique sur le fronton de la Caisse d’épargne, place Foch © S. Peineau

Atelier béton et reconstruction mené lors des Journées du Patrimoine 2015 © M. Ansar – Mission Ville d’art et d’histoire, Ville de Beauvais

Les monuments tels que la cathédrale, l’église Saint-Étienne ou encore le rempart gallo-romain sont préservés tandis que l’hôtel de ville est dévasté, seule, la façade subsiste. Pendant l’occupation, la reconstruction s’organise. Un déblaiement méticuleux est mis en place et des baraquements sont aménagés pour loger les sinistrés et abriter les commerces. Dès juillet 1940, le conseil municipal décide de confier l’élaboration du plan de reconstruction à l’architecte-urbaniste Albert Parenty, associé à Georges Noël, originaire de Beauvais et grand Prix de Rome en 1937.

La reconstruction, un tournant pour la ville

Le plan de reconstruction s’inspire du projet d’aménagement, d’extension et d’embellissement conçu par Albert Parenty dans les années 1920. Beauvais annexe ainsi les quatre communes adjacentes, ouvrant de nouvelles superficies pour l’aménagement de l’espace urbain. Le plan ne se limite pas à la reconstruction des zones détruites, mais anticipe le développement et la modernisation du territoire dans sa globalité. Dans cette perspective, le réseau viaire est revu pour éviter le croisement des principales voies de communication en plein cœur de ville et en les détournant sur les boulevards périphériques. Le périmètre des zones industrielles est clairement défini, tandis que les secteurs d’habitat sont répartis sur l’ensemble du territoire pour reloger une population en pleine croissance.

 

Une architecture moderne respectueuse du passé

Le plan de reconstruction s’attache à adapter la ville aux évolutions de la société (développement de l’automobile, salubrité…) sans pour autant marquer une rupture avec les témoins de la ville d’hier. Un dialogue entre patrimoine et modernité est instauré. Les matériaux locaux tels la pierre calcaire, la brique, la tuile ou encore les décors de céramique sont employés pour la construction des nouveaux immeubles et les ensembles édifiés aux abords des monuments sont réalisés en harmonie avec les architectures patrimoniales. Des rues sont percées et alignées ouvrant des perspectives sur la cathédrale et l’église Saint-Étienne, tout comme le pont de Paris, nouvelle entrée de ville depuis la capitale, qui offre une vue panoramique sur le centre-ville.

 

Lien vers film : « Et solide je demeurerai. Beauvais, histoire d’une renaissance« 

BEAUVAIS

Préfecture de l’Oise, Beauvais est aujourd’hui la plus grande ville du département comptant 55 000 habitants. Si elle est souvent qualifiée de capitale des Bellovaques, nom de la tribu gauloise à l’origine de sa dénomination actuelle, la cité ne voit le jour qu’au 1er siècle de notre ère dans une vallée marécageuse. Sa superficie de plus de 100 hectares est alors plus vaste que le centre-ville actuel.

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