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La céramique du Beauvaisis

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Du 14e s. à aujourd'hui

Grâce à la richesse de son sous-sol argileux, le Beauvaisis a connu un rayonnement exceptionnel par la diffusion de ses céramiques de grande qualité.

La céramique, un savoir-faire toujours vivant © Ville de Beauvais – Communauté d’agglomération du Beauvaisis

La Maison Gréber, 63 rue de Calais à Beauvais © Dir. de la communication, Ville de Beauvais

Détail de la façade de la charcuterie rue Léon Zeude, à Beauvais, décorée par Charles Gréber © Dir. de la communication, Ville de Beauvais

Maisons avenue Victor-Hugo à Beauvais décorées par Charles Gréber © Dir. de la communication, Ville de Beauvais

Figure allégorique par Charles Gréber, 5 avenue Victor-Hugo à Beauvais © JF. Bouché - Dir. de la communication, Ville de Beauvais

Entrée de la Maison Boulenger à Auneuil © M. Ansar – Mission Ville d’art et d’histoire, Ville de Beauvais

La briquerie Dewulf à Allonne © Briqueterie Dewulf

La terre de Beauvais

Au 14e siècle, ce savoir-faire connaît une révolution majeure avec la mise au point du grès, appelé « Terre de Beauvais », à Saint-Germain-la-Poterie. Le grès est une terre cuite qui, après une cuisson comprise entre 1150° à 1350°C offre une paroi fine, imperméable et légèrement vitrifiée. Ce nouveau matériau fait la renommée du Beauvaisis. L’élégance des pièces, la finesse et la qualité du travail font des grès beauvaisins un produit à la mode aux 15e et 16e siècles. Ces pièces, tout comme les poteries vernissées dont les célèbres plats de la Passion produits à Savignies, sont alors exportées dans tout le royaume de France mais aussi en Belgique, aux Pays-Bas et en Grande-Bretagne.

 

Le renouveau du 19e siècle

Aux 17e et 18e siècles, la clientèle aisée s’en désintéresse. La production évolue alors vers des pièces courantes et utilitaires. Il faut attendre la seconde moitié du 19e siècle pour que le Beauvaisis devienne à nouveau un centre céramique majeur avec l’implantation de potiers d’art tels Jules Ziegler et Auguste Delaherche qui apportent un nouvel élan artistique mais aussi par la création de manufactures de briques, de tuiles, de carreaux de pavement en grès et de céramiques architecturales.

 

150 ans de briques et de tuiles

À partir de 1850-60, la région de Beauvais devient l’un des plus importants centres français de fabrication de briques et de tuiles grâce aux progrès techniques permettant une production quantitative, au développement des voies de communication et une importante demande favorisée par le mouvement hygiéniste. Un siècle plus tard, s’amorce progressivement le déclin de ces industries locales avec le développement du béton. Aujourd’hui, seule la briqueterie Dewulf créée en 1856 à Allonne, commune qui jouxte Beauvais, perpétue ce savoir-faire dans le Beauvaisis.

 

Des manufactures artistiques

La production locale comprend également la création de carreaux de pavements en grès et d’ornements architecturaux émaillés qui ornent de nombreux édifices de Beauvais. Cette tradition est associée aux noms de Colozier implanté à Saint-Just-des-Marais, Boulenger à Auneuil et Gréber à Beauvais. La Maison Gréber est le dernier vestige de cette manufacture artistique et un chef-d’œuvre Art nouveau du patrimoine beauvaisien. Réalisé en 1911, le décor de sa façade avait une vocation publicitaire et présentait l’ensemble des produits qui y étaient fabriqués.

BEAUVAIS

Préfecture de l’Oise, Beauvais est aujourd’hui la plus grande ville du département comptant 55 000 habitants. Si elle est souvent qualifiée de capitale des Bellovaques, nom de la tribu gauloise à l’origine de sa dénomination actuelle, la cité ne voit le jour qu’au 1er siècle de notre ère dans une vallée marécageuse. Sa superficie de plus de 100 hectares est alors plus vaste que le centre-ville actuel.

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