Logo VPAH
Revenir aux ressources

Les maisons de briques et de tuiles, Beauvais

Ajouter aux favoris

Retirer des favoris

Télécharger la ressource

De 1860 à aujourd'hui

Située à l’extrémité du Pays de Bray, Beauvais est une cité qui a été façonnée par l’argile. Avec la révolution industrielle, la brique et la tuile deviennent des matériaux de construction courants à partir du milieu du 19e siècle et remplacent progressivement les murs de torchis et les couvertures de chaume, sources de danger pour la propagation des incendies.

Le boulevard Saint-André © Dir. de la communication, Ville de Beauvais

Le boulevard de l’Assaut © Mission Ville d’art et d’histoire, ville de Beauvais

L’avenue Victor-Hugo © J.-F. Bouché, Dir. de la communication, Ville de Beauvais

Maison familiale des Gréber, rue Bossuet © J.-F. Bouché, Dir. de la communication, Ville de Beauvais

Maison Art Nouveau, rue Gambetta © J.-F. Bouché, Dir. de la communication, Ville de Beauvais

Maison Art Déco, avenue Victor-Hugo © Mission Ville d’art et d’histoire, ville de Beauvais

Fronton des immeubles de la Reconstruction, place des Halles © Mission Ville d’art et d’histoire, ville de Beauvais

Motifs en briques, détail du 43 rue des Jacobins © Mission Ville d’art et d’histoire, ville de Beauvais

Briques et tuiles, matériaux de la révolution industrielle

Si leur utilisation est ancienne, il faut cependant attendre les mouvements hygiénistes du 19e siècle pour voir une production industrielle se développer dans le Beauvaisis. La région est alors l’un des plus importants centres de fabrication en France, diffusant sa production au-delà des frontières nationales. L’essor de cette industrie est rendu possible grâce aux progrès techniques permettant une production quantitative et au développement du chemin de fer.
À Beauvais, les briqueteries s’implantent à partir de 1850-60. On en recense notamment sur le plateau Saint-Jean et à Saint-Just-des-Marais. D’autres sont installées dans les communes du Beauvaisis, dont trois à Allonne. Quant aux tuileries, elles s’implantent à partir de 1870 dans les communes environnantes telles Auneuil, Saint-Paul ou encore Ons-en-Bray. À partir de 1960-70, avec la crise du bâtiment, s’amorce progressivement le déclin de ces industries locales. Seule la briqueterie Dewulf, à Allonne et Sommereux, reste aujourd’hui en activité dans le Beauvaisis.

Une utilisation constante jusqu’à aujourd’hui

À partir du 3e quart du 19e siècle, de nouveaux espaces urbains bordés de maisons de briques voient le jour. Ainsi, une ceinture de boulevards remplace l’ancienne enceinte médiévale et d’importantes maisons bourgeoises s’y installent comme c’est le cas également le long de l’avenue Victor-Hugo percée vers 1880. Elles ont souvent été construites par des architectes locaux comme les Bordez, Laffineur et Lévêque qui ont collaboré avec les céramistes du territoire (Charles Gréber, manufactures Boulenger et Colozier), faisant de ces rues, de véritables petits musées urbains.
Après les destructions de la Seconde Guerre mondiale, la brique et la tuile continuent d’être utilisées dans l’architecture de la Reconstruction. La brique, par le seul jeu de sa mise en œuvre, permet d’animer une façade. Elle se décline aussi en simple matériau de revêtement comme sur la place des Halles.

BEAUVAIS

Préfecture de l’Oise, Beauvais est aujourd’hui la plus grande ville du département comptant 55 000 habitants. Si elle est souvent qualifiée de capitale des Bellovaques, nom de la tribu gauloise à l’origine de sa dénomination actuelle, la cité ne voit le jour qu’au 1er siècle de notre ère dans une vallée marécageuse. Sa superficie de plus de 100 hectares est alors plus vaste que le centre-ville actuel.

Découvrir
BEAUVAIS

⚡ Votre navigateur est obslète ! ⚡

Mettez-le à jour pour voir ce site correctement.

Mettre à jour