Une ville de marchés
La cité de Noyon est fondée au 1er siècle après J.-C. Comme son étymologie l’indique, Noviomagus – du romain novio, « nouveau » et du gaulois magos, « marché », est un carrefour commercial lors de sa création. Au Moyen Âge, les places de la ville se couvrent de marchés et de foires. Le marché franc rythme la ville chaque premier mardi du mois. Bestiaux et volailles côtoient produits en tout genre. Cette tradition perdure aujourd’hui.
Le marché aux fruits rouges
Ce marché particulier est né au 19e siècle et se développe grâce à l’arrivée du chemin de fer en 1849. À l’origine, il se tenait place de l’hôtel de ville tous les jours exceptés les samedis, de juin à mi-juillet. Dès quatre heures du matin, l’ouverture était proclamée par un commissaire à l’aide d’une cloche. Les marchands vendaient et achetaient des fruits rouges qui étaient ensuite acheminés en gare de Noyon. Les cerises, fraises, framboises et groseilles étaient ensuite envoyées vers Paris, le nord de la France et l’Angleterre.
Le renouveau des fruits rouges
La Première Guerre mondiale donne un coup d’arrêt à cette tradition. Le marché est remis au goût du jour en 1987. Depuis, chaque année, le marché se tient le premier dimanche de juillet. C’est l’occasion d’une grande fête où se rassemblent associations et producteurs locaux, artisans d’art et grands gourmands. Les nombreux visiteurs achètent et dégustent des fruits frais et des confitures, ainsi que des « cœurs de Noyon », petits bonbons aux fruits rouges.