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Les Champs-Élysées, Saint-Quentin

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Années 1850

En 1810, un décret impérial autorise la démolition des fortifications de la ville en vue de créer des « promenades publiques ».

Jardin d'horticulture © Frédéric Pillet

Plan du pavillon d'horticulture © Archives de Saint-Quentin

Porte au lion © Frédéric Pillet

Vue de la rue de Baudreuil depuis le jardin d'horticulture © Frédéric Pillet

Monument de l'école laïque © Archives de Saint-Quentin

Vue du jardin d'hoticulture et du monument de l'école laïque © Archives de Saint-Quentin

Vue extérieure du pavillon d'horticulture © Archives de Saint-Quentin

Des enceintes fortifiées aux plantes symboliques

Le projet des architectes Pierre-André Pelletier et Henri-François Védie, conçu en 1820, est réalisé au cours de la décennie suivante, sur le site des anciens bastions, face au quartier de Remicourt. Ce sont alors plus de douze hectares que l’on se propose d’aménager, pour plus de 5 000 arbres plantés. Dénommés Champs-Élysées, qui, dans la mythologie grecque, désignent le lieu où les héros et les gens valeureux peuvent se reposer après la mort, le parc ne cesse d’évoluer dès 1850 : jeux de paumes et de boules, jardin d’horticulture puis, en 1877, il est agrémenté d’un kiosque à musique dessiné par l’architecte municipal Charles Pinguet-Védie, et de colonnes de fonte réalisées par le fondeur saint-quentinois Henri Martin.

 

Restaurations, constructions, floraisons

Cette promenade arborée est en constante évolution : platanes et robiniers faux acacias offerts par la ville de Lyon pour la restauration du parc après 1918, abattage de tilleuls et marronniers (entre 1985 et 1992), jusqu’au tout récent remplacement (2003-2005) de tilleuls et d’érables en bordure de parc par des tulipiers de Virginie.

En 1929, l’Association pour la commémoration du cinquième centenaire de l’épopée de Jeanne d’Arc (1412-1431), se propose de retracer « l’itinéraire sacré » de son départ de Vaucouleurs en 1429, jusqu’au bûcher de Rouen en 1431. Chacune de ces étapes est signalée par une pierre gravée ornée d’un médaillon de bronze réalisé par Georges Henri Prudhomme (1873-1947), représentant le profil de la pucelle d’Orléans. Conçu par l’architecte Louis Guindez, le monument inauguré en 1931 marque le passage de l’héroïne en 1430. Il est placé à l’angle de la rue de Baudreuil et du boulevard Franklin Roosevelt.

En novembre 1933, un second monument du même architecte commémorant le cinquantenaire de l’école laïque (1881-1931) est placé dans le jardin d’horticulture, créé en 1864. Le groupe de bronze du sculpteur Ernest Diosi représente la République française qui enseigne à deux enfants, symbolisant le peuple.

Un palais des Sports accueillant près de 4 000 personnes, œuvre du cabinet Richard, est inauguré en 1971 et rénové en 2008. Le long de ce parc s’élève une partie des béguinages de Saint-Quentin, construits au 19e siècle et dans les années 1930.

SAINT-QUENTIN

La ville de Saint-Quentin est née deux fois, et peut-être même trois. Une première fois lors de l’époque de transition qu’est la fin de l’Âge du fer et le début de la période dite « gallo-romaine » et une deuxième au 7e siècle lors de la découverte du corps de Saint Quentin par l’évêque de Noyon, Éloi.

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