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Le stade Bollaert-Delelis, Lens

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1933 - 2015

Ce stade est à la fois un haut lieu de la culture minière, une enceinte sportive de renom et une réalisation architecturale contemporaine.

Vue intérieure du Stade Bollaert-Delelis. © RCLens

Inauguration du stade en 1933. © RCLens

Vue aérienne du stade Bollaert dans les années 1970. © AM Lens 3Fi26

Vue extérieure du stade. © Lanoo Photographe / Cardete & Huet Architectes / Atelier Ferret Architectures

Détail de la nouvelle toiture. © Lanoo Photographe / Cardete & Huet Architectes / Atelier Ferret Architectures

Une histoire étroitement liée à la mine

À l’origine, étudiants et galibots se retrouvent sur la place Verte (actuelle place de la République) de Lens pour jouer au football avant de se rendre dans un café dont le patron crée le Racing Club de Lens (RCL) en 1906. Le premier stade est édifié dans le contexte de crise qui succède au krach de 1929. L’initiative en revient à Félix Bollaert (1855-1936), président du conseil d’administration de la Société des Mines de Lens (SML), connu pour son implication dans le développement des œuvres sociales (sociétés musicales, sportives ou de jardinage, gouttes de lait etc.) il mobilise pour sa construction des mineurs menacés de chômage. Inauguré en 1933, le stade est mis à la disposition du RCL qui peut ainsi accéder au professionnalisme. Pendant 40 ans, il est géré par la SML puis, après la nationalisation des mines en 1946, par les HBNPC (Houillères du Bassin du Nord – Pas-de-Calais) qui voient dans le club et son stade un moyen de fédérer la population minière et d’encadrer ses loisirs. Dans les années 1970, le maire de Lens, André Delelis, permet à la ville de devenir propriétaire du stade pour sauver le club face au désengagement des HBNPC. Dès lors, les succès sportifs du RCL (champion de France en 1998) apportent une compensation symbolique au déclin industriel du territoire confronté à une profonde crise économique et sociale.

Une enceinte mythique

Le stade est remanié à plusieurs reprises afin d’améliorer les conditions de jeu et d’accueil du public (mise en place d’éclairage, construction de nouvelles tribunes) avant de prendre sa configuration de stade « à l’anglaise » qui permet aux spectateurs d’être au plus près de la pelouse. Ce temple du football est réputé pour la ferveur de son public. Il est également le théâtre de grandes compétitions internationales.

Une architecture contemporaine au cœur d’une nouvelle centralité

Une nouvelle campagne de travaux est conduite en 2014-2015 pour moderniser le stade, améliorer son confort et le mettre en conformité avec les normes de l’UEFA en vue de l’Euro 2016. Confiés à Pierre Ferret, architecte de renommée internationale pour la conception et la construction d’équipements sportifs, ces travaux sont notamment l’occasion d’installer une nouvelle toiture couvrant la totalité des places. La nouvelle enveloppe extérieure blanche en polycarbonate et métal perforé apporte une cohérence aux façades et dialogue avec l’architecture épurée du Louvre-Lens voisin. Elle contraste avec l’intérieur plus coloré qui fait honneur aux couleurs des « sang et or » du Club lensois. En lien avec le musée et le futur centre de conservation du Louvre à Liévin, le stade rénové constitue l’un des équipements phares de la nouvelle centralité du territoire.

LENS-LIÉVIN

Entre Arras au sud et la métropole lilloise au nord, l’agglomération de Lens-Liévin s’inscrit entre les collines de l’Artois et la plaine de la Gohelle. De nombreuses découvertes archéologiques attestent d’une occupation humaine ancienne et continue du territoire qui, en dehors du bourg médiéval de Lens, reste essentiellement rural jusqu’à la période contemporaine.

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