Les cachots, Saint-Quentin
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Située à l’angle de la rue des Trois Savoyards et de la rue Anatole France, la prison royale est utilisée telle quelle jusqu’à la construction, en 1864, d’une autre prison, moins vétuste.
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Située à l’angle de la rue des Trois Savoyards et de la rue Anatole France, la prison royale est utilisée telle quelle jusqu’à la construction, en 1864, d’une autre prison, moins vétuste.
La prison royale
La prison royale, dont seul subsiste aujourd’hui le niveau souterrain, sous un niveau de caves privées plus récentes, est édifiée au 17e siècle. La prison royale est une zone de détention où attendent de comparaître les coupables de trafic commercial (essentiellement sel et tabac), en espérant voir modifier leurs amendes en peine de prison.
Le séjour au cachot étant une situation exceptionnelle, la plupart des coupables sont enfermés dans le bâtiment situé au-dessus du niveau de la rue, et non pas dans les cachots eux-mêmes.
De nombreux témoignages
Les cachots conservent sur leurs murs des graffitis qui témoignent de la présence de ceux qui y ont séjourné. Le plus ancien graffiti est daté de 1617, les autres sont compris entre le 18e et le 20e siècle. Parmi les dessins les plus soignés, cadrés sur une ou deux pierres, on trouve des noms et des prénoms, des surnoms, ou encore des dessins d’inspiration religieuse. Ces salles exiguës et sombres, ne possédant pas de fenêtres, nous laissent à penser que les détenus possèdent néanmoins des moyens d’éclairage, tels que des bougies, afin de réaliser leurs graffitis.
Un réseau souterrain
Enfin, un troisième niveau de galeries, comblées après la Seconde Guerre mondiale, est aujourd’hui accessible par un escalier. Ce vaste et complexe réseau a permis aux soldats de communiquer et de se déplacer sous le sol, entre les habitations et les bastions défensifs.
La ville de Saint-Quentin est née deux fois, et peut-être même trois. Une première fois lors de l’époque de transition qu’est la fin de l’Âge du fer et le début de la période dite « gallo-romaine » et une deuxième au 7e siècle lors de la découverte du corps de Saint Quentin par l’évêque de Noyon, Éloi.
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