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L’église Saint-Géry, Cambrai

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1697- 1ère moitié du 18e siècle

L’église Saint-Géry, dont le clocher est un repère de la ville, est un des monuments historiques les plus remarquables de Cambrai. Préservée des destructions de la Révolution française, elle abrite encore de nombreux trésors patrimoniaux.

La nef et la chaire de l'église Saint-Géry © François Moreau

Vue aérienne de l’église Saint-Géry © Déclic

Les boiseries du chœur de l'église Saint-Géry © François Moreau

La croisée du transept de l'église Saint-Géry © François Moreau

La Mise au Tombeau de Rubens © François Moreau

Détail de la chaire de l'église Saint-Géry © François Moreau

Clocher de l'église Saint-Géry © François Moreau

L'église Saint-Géry détruite après la Première Guerre mondiale © Le Labo

Une abbaye au cœur de la ville

L’église est à l’origine celle d’une abbaye fondée au 7e siècle qui connaît un rayonnement important pendant tout le Moyen Âge. En 1697, l’abbé Henry Denis prend la décision de la reconstruire dans un style unifié. Au cours du 18e siècle, deux autres campagnes de travaux contribuent à son embellissement et lui confèrent pendant plus d’un siècle une place éminente auprès de la cathédrale désormais disparue.

 

Une église rescapée

Cambrai est un lieu important de la chrétienté grâce à son statut d’archevêché. La Révolution française et la décennie qui s’ensuit voient la disparition ou la reconversion de la quasi totalité des édifices religieux de la ville. L’église Saint-Géry est sauvée par sa reconversion en dépôt d’œuvres provenant d’autres monuments religieux. Elle retrouve sa fonction religieuse entre 1802 et 1804 sous le vocable de Saint-Géry. Fortement touchée par les bombardements alliés en 1918, elle est classée monument historique en 1919 et sa reconstruction s’achève en 1933.

 

Une architecture reflet des courants baroque et classique

La façade de l’abbatiale de Saint-Aubert reconstruite dans les premières décennies du 18e siècle est rythmée par des colonnes ou pilastres dont les chapiteaux sont décorés selon des ordres précis et répétitifs qui rappelle l’avant-corps de l’église royale des Invalides à Paris. Par contre, sa tour-clocher de 75 mètres de haut, finalisée en 1728, est d’inspiration encore baroque par la dorure primitive de sa flèche et l’introduction d’un dôme contrebalançant le classicisme de la façade.
À l’intérieur, la nef rappelle celle de l’abbatiale du Saint-Sépulcre (aujourd’hui cathédrale) avec les mêmes arcades en plein cintre, entablement continu et décor sculpté des écoinçons. La nouveauté et l’influence baroque se retrouvent une nouvelle fois dans la conception de l’espace central, avec la construction de chapelles en arc de cercle et d’une voûte impressionnante à la jonction de la nef et du chœur.

 

Un mobilier d’exception

On pénètre dans l’église en passant sous un jubé au décor très riche, exécuté par le sculpteur cambrésien Jaspar Marsy en 1635 et transféré à l’entrée de la nef en 1740, où il sert de tribune d’orgue. La reconstruction du chœur en 1739-1741 entraîne le renouvellement du mobilier et du lambris qui clôture le chœur liturgique. Toujours en place, il est décoré de 20 médaillons exceptionnels par leurs rareté et qualité d’exécution.Enfin, l’église abrite des peintures provenant d’autres édifices. La plus remarquable, au-dessus de l’autel du bras nord du transept, est La Mise au Tombeau de Pierre-Paul Rubens (1577-1640) déposée par l’artiste au couvent des Capucins en 1616 et déplacée à Saint-Géry en 1793.

 

Lien vers la promenade sonore : Cambrai baroque.

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Cambrai est une ville moyenne placée au carrefour des axes autoroutiers Paris-Bruxelles et Calais-Reims. Nationalement connue pour ses bêtises, la ville compte aussi un riche patrimoine témoignant de dix-huit siècles d’histoire.

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