Le mémorial national du Canada, Vimy
Télécharger la ressource1925-1936
Inauguré en 1936, ce mémorial construit en hommage aux soldats canadiens tués pendant la Première Guerre mondiale est devenu le symbole de la naissance de la nation canadienne
1925-1936
Inauguré en 1936, ce mémorial construit en hommage aux soldats canadiens tués pendant la Première Guerre mondiale est devenu le symbole de la naissance de la nation canadienne
La crête de Vimy pendant la Première Guerre mondiale
Occupée dès octobre 1914, la crête de Vimy, qui domine le bassin minier lensois et la plaine d’Arras, représente une position stratégique de la défense allemande. Après une offensive manquée de l’armée française en mai 1915, la crête de Vimy est reprise par les troupes canadiennes le 9 avril 1917 dans le cadre de la bataille d’Arras.
Un monument symbolique
À l’issue du conflit, le Canada fait construire sur la crête de Vimy un mémorial dédié à ses 66 000 soldats morts au combat. Le chantier est confié à l’architecte et sculpteur canadien Walter Seymourd Allward. Les travaux débutent en 1925 mais l’inauguration n’a lieu qu’en 1936. 11 000 tonnes de béton et 6 000 tonnes de pierre sont nécessaires pour élever cette œuvre monumentale.
Composé de deux piliers symbolisant la France et le Canada, l’ensemble est agrémenté de vingt sculptures allégoriques véhiculant les valeurs de paix et de liberté. Sur les parois du socle sont gravés les noms de 11 285 soldats n’ayant pas de sépulture connue. Le monument domine la plaine de la Gohelle en limite du bassin minier. Il prend place au cœur d’un site de 110 hectares concédés par la France au Canada. Le choix de la crête de Vimy est symboliquement lié à la victoire du 9 avril 1917. Ce haut fait d’arme marque l’Histoire du Canada, qui cherche à gagner son indépendance alors qu’il dépend encore de l’Empire britannique à cette période.
Honorer le sacrifice des soldats aujourd’hui
À proximité du monument, une partie des tranchées et des souterrains ayant servi lors de la bataille ont été préservés et aménagés pour les visites. Un centre d’interprétation inauguré en 2017 à l’occasion du centenaire de la Grande Guerre permet de mieux comprendre les contributions du Canada et de Terre-Neuve dans le conflit. Des étudiants volontaires, venant de tout le Canada, accueillent le public sur place de fin janvier à mi-décembre. Cet engagement citoyen perpétue le travail de mémoire des jeunes générations.
Entre Arras au sud et la métropole lilloise au nord, l’agglomération de Lens-Liévin s’inscrit entre les collines de l’Artois et la plaine de la Gohelle. De nombreuses découvertes archéologiques attestent d’une occupation humaine ancienne et continue du territoire qui, en dehors du bourg médiéval de Lens, reste essentiellement rural jusqu’à la période contemporaine.
Découvrir