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Le musée Antoine Lécuyer, Saint-Quentin

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1928

En 1877, un banquier saint-quentinois nommé Antoine Lécuyer (1793-1878) décide d’offrir son hôtel particulier à la ville, afin qu’elle puisse exposer et stocker les œuvres de son plus illustre artiste, le portraitiste Maurice Quentin de La Tour (1704-1788).

Musée Antoine Lécuyer - Intérieur © Chatsam

Musée Antoine Lécuyer - Extérieur © Frédéric Pillet

Louis de Sylvestre par Maurice Quentin de la Tour © M.Rabeau

Musée Antoine Lécuyer - Nuit © Frédéric Pillet

Un premier musée détruit
Cet édifice ouvre ses portes en 1886, et présente en plus des œuvres de de La Tour des objets d’art issus des différents champs créatifs. Détruit durant la Première Guerre mondiale, l’armée allemande déplace dans la ville voisine de Maubeuge un certain nombre de tableaux et objets d’art, afin de les protéger. Déjà à cette époque, une grande partie des tableaux du portraitiste saint-quentinois sont déplacés à Paris, afin d’être exposés au Louvre et aux Tuileries.

Un nouveau musée reconstruit
Lors de la reconstruction de la ville, le musée n’est pas oublié, et dès 1928, les architectes Paul Bigot (1870-1942) et Louis Guindez (1890-1978) s’attèlent à édifier un nouveau bâtiment afin d’accueillir les œuvres d’art de Saint-Quentin.
Grandement influencé par une architecture du 18e siècle, le nouveau musée est directement inspiré du Pavillon de Hanovre construit à Paris en 1756 par l’architecte Jean-Michel Chevotet. Des mascarons (visage ou masque ornant la clef d’un arc) sculptés de pinceaux et pastels permettent toutefois de différencier sa façade, tout en rendant hommage au pastelliste de la ville.
Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, le musée Antoine Lécuyer se dote des œuvres d’artistes contemporains collectées dans le musée d’art contemporain du Palais de Fervaques qui ferme ses portes durant la guerre.

Les artistes et les œuvres du musée
L’artiste le plus représenté au sein du musée est sans conteste le portraitiste Maurice Quentin de La Tour, dont une centaine de pastels sont conservés et exposés. Ses portraits, dont le traitement des regards laisse transparaitre émotions et profondeur psychologique, ont fait de cet artiste un portraitiste incontournable en France, dont le musée du Louvre conserve aujourd’hui certaines de ses plus belles œuvres. Aux côtés de La Tour, il est possible d’admirer des tableaux issus des écoles italiennes, nordiques et françaises, tels que les peintres Zanchi, Celebrano, Linsen, de Momper, de Lille ou encore Elle.
L’art moderne est également bien représenté à travers l’artiste Amédée Ozenfant (1886-1966), lui aussi né à Saint-Quentin. Son œuvre vient enrichir les collections du musée. Cet artiste est l’un des précurseurs du purisme, avec notamment l’architecte suisse Le Corbusier.

SAINT-QUENTIN

La ville de Saint-Quentin est née deux fois, et peut-être même trois. Une première fois lors de l’époque de transition qu’est la fin de l’Âge du fer et le début de la période dite « gallo-romaine » et une deuxième au 7e siècle lors de la découverte du corps de Saint Quentin par l’évêque de Noyon, Éloi.

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