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Le bureau des pauvres, Beauvais

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1657

Ce site est connu sous de multiples appellations aussi bien dans le passé qu’aujourd’hui : Bureau des pauvres, hospices civils, centre culturel François-Mitterrand ou encore espace « Buzanval » du nom d’une des rues qui le longe. Si l’espace culturel qui l’occupe aujourd’hui a près de 30 ans, l’histoire du lieu a débuté il y a plus de 400 ans.

Vestige de l’ancien « hôtel de Maubeuge », reconverti en 1668 en chapelle hospitalière. Aujourd’hui, l’édifice abrite l’auditorium Rostropovitch © Y. Cochin – Dir. de la communication, Ville de Beauvais

Salle basse de l’auditorium Rostropovitch, vestige de l’ancien « hôtel de Maubeuge » © J.-F. Bouché - Dir. de la communication, Ville de Beauvais

Façade du 18e siècle de l’ancien Bureau des pauvres, rue de Buzanval © Dir. de la communication, Ville de Beauvais

Portail d’entrée rue de Buzanval. Jusqu’aux années 1980, l’ancien Bureau des pauvres a abrité l’espace gériatrie du l’hôpital de Beauvais © Ville d’art et d’histoire, Ville de Beauvais

La cour des Lettres de l’espace culturel François-Mitterrand, ancienne cour des femmes du Bureau des pauvres. Le bâtiment contemporain de la médiathèque a été réalisé par le cabinet Lévy et inauguré en 1991 © Dir. de la communication, Ville de Beauvais

La cour des Arts, ancienne basse-cour du Bureau des pauvres. En fond de cour, l’École d’art du Beauvaisis ouverte en 1990 © École d’art du Beauvaisis, Communauté d’agglomération du Beauvaisis

Vue des bâtiments du 17e siècle depuis l’École d’art du Beauvaisis © École d’art du Beauvaisis, Communauté d’agglomération du Beauvaisis

Une assistance aux nécessiteux

Au 17e siècle, près de 1 600 mendiants, orphelins, infirmes, invalides vivaient dans les rues de Beauvais. Pour leur venir en aide, il est décidé de créer un établissement pour les accueillir. Le bureau des pauvres est créé en 1629 et est installé en 1657 sur le site actuel sous l’épiscopat de l’évêque Nicolas Choart de Buzanval. En échange de cette aide, les femmes et les hommes valides travaillent au profit de l’institution.

Aux origines du bureau des pauvres

L’établissement est construit autour de l’ancien « hôtel de Maubeuge », un édifice du 13e siècle, qui est alors converti en chapelle hospitalière en 1668. Au fil des siècles, l’institution, devenue l’Hôpital Général des pauvres, s’agrandit jusqu’à l’ensemble actuel composé de bâtiments organisés autour de trois cours intérieures mêlant des architectures en bois et torchis du 17e siècle, une façade classique du 18e siècle et d’imposantes constructions en briques et pierres du 19e siècle. La cour où se situe la chapelle est alors attribuée aux hommes, la cour centrale aux femmes et la troisième, au nord, était la basse-cour.

De l’Hospice civil à l’espace culturel

À la Révolution, le bureau change de nom. Il devient « Hospice civil » et maintient sa mission d’œuvres aux déshérités. Plusieurs services hospitaliers s’y installent jusqu’à leur transfert en 1986 dans le nouvel hôpital de Beauvais. Racheté par la ville, le site devient un espace culturel regroupant trois équipements : l’École d’art du Beauvaisis, la Médiathèque du centre-ville et le Conservatoire Eustache-du-Caurroy. Le cabinet d’architecture parisien Lévy en charge de sa réhabilitation prend comme fil conducteur le tracé des cours et choisit de leur donner un nouvel usage. Elles deviennent les cours de la musique, des lettres et des arts. L’ancienne chapelle est transformée en auditorium et un nouveau bâtiment contemporain est construit pour la médiathèque. Témoin de ce renouveau, l’artiste Daniel Pontoreau réalise, au centre de la cour des lettres, la fontaine « Les trois sources » représentant les sources des arts et de la culture qui se rejoignent en un lieu unique.

BEAUVAIS

Préfecture de l’Oise, Beauvais est aujourd’hui la plus grande ville du département comptant 55 000 habitants. Si elle est souvent qualifiée de capitale des Bellovaques, nom de la tribu gauloise à l’origine de sa dénomination actuelle, la cité ne voit le jour qu’au 1er siècle de notre ère dans une vallée marécageuse. Sa superficie de plus de 100 hectares est alors plus vaste que le centre-ville actuel.

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