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Le jardin d’horticulture, Soissons

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1865

En 1865, la toute jeune Société d’horticulture fait l’acquisition d’un hectare en plein cœur de cité pour l’aménager en jardin d’agrément et organiser un jardin fruitier. Réservé durant un siècle à ses seuls sociétaires, le jardin d’horticulture a su évoluer au fil du temps. 

Ginko biloba © Ville de Soissons

Une vue perspective © Ville de Soissons

Un lieu de détente © Ville de Soissons

Le chalet bibliothèque © Ville de Soissons

Le jardin au 19e siècle © Fonds Lafleur, musée de Soissons

Le jardin au 19e siècle, vue de la passerelle © Fonds Lafleur, musée de Soissons

Jardin d’expérimentation

Perfectionner, vulgariser toutes les branches de la science et de la pratique horticole, diffuser les meilleures méthodes de conduite des arbres fruitiers, tels sont les objectifs de la Société d’Horticulture et de petite culture de l’arrondissement de Soissons fondée le 11 avril 1865.  

Paul Deviolaine, maire de Soissons entre 1852 et 1870, soutient le projet. 

La toute jeune société d’horticulture constitue pour ses membres, un lieu de rencontre et d’expérimentation. Dès l’origine, des ateliers pratiques sont mis en place à leur attention sur la taille des arbres fruitiers par exemple. 

Ravagé par le siège de septembre 1870 que subit Soissons, le domaine est reconstitué et reçoit le titre de jardin-école en 1879. 

Reconnue d’utilité publique le 24 février 1876, la Société d’horticulture prospère rapidement : elle réunit plus de 700 membres en 1872. Son bulletin mensuel est tiré à 1000 exemplaires. 

Le démantèlement des fortifications à la fin du 19e siècle offre l’opportunité d’agrandir l’ensemble qui atteint alors sa superficie actuelle, soit 2 hectares 75 ares. Sous la houlette d’Eugène Deny, l’un des meilleurs architectes paysagers de son époque, le jardin est alors largement réaménagé.

 

Ouvert sur la ville

Toutefois, son accès à tous ne s’effectue que très progressivement. À partir de 1912, l’ouverture permanente au public s’étale du 1er juin au 31 août, elle est alors limitée aux seuls jours de fête. De hautes grilles, le long desquelles des arbustes croissent, masquent la vue aux passants. Il faut attendre 1967 pour que ces grilles disparaissent.

Un an plus tard, des travaux importants modifient considérablement le jardin qui acquiert sa physionomie actuelle. Ce vaste espace vert s’ouvre sur la ville et à ses habitants. Les arbres en surnombre sont abattus afin de dégager des vues sur le quartier et sur l’abbaye Saint-Jean-des-Vignes. Dans les années 1980, l’agrément du jardin est renforcé par la création de deux bassins, d’un cadran solaire anallagmatique et d’un espace destiné aux enfants. 

Planté d’essences rares, le jardin d’horticulture, jardin à l’anglaise tout en courbes sinueuses et amples, compose aujourd’hui avec la place de la République qu’il jouxte, un espace urbain représentatif des préoccupations urbanistiques et hygiénistes de la fin du 19e siècle, évocateur d’une atmosphère Belle Époque.

SOISSONS

Soissons naît dans les méandres de la rivière Aisne. Axe de circulation, voie économique, la rivière compose la colonne vertébrale de la cité. La rive droite doit sa notoriété à la puissante abbaye Saint-Médard, lieu de sépulture des descendants de Clovis. L’essentiel de la ville se développe rive gauche autour d’un patrimoine monastique imposant, expression d’un art gothique particulièrement dynamique. Mais Soissons est également une ville à la physionomie redessinée après la Première Guerre mondiale qui depuis affirme un attachement particulier au renouvellement urbain et à la qualité architecturale.

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