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La Cathédrale Notre-Dame, Senlis

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1153

La cathédrale a été bâtie pour l’essentiel dans la seconde moitié du 12e siècle, il a fallu plus de quatre-cents ans et trois grandes campagnes de travaux pour achever sa construction. Classée monument historique en 1837, elle fait partie des premiers édifices gothiques de France. C’est également un témoignage précieux de toute l’évolution de ce style au cours du Moyen Âge.

Cathédrale Notre-Dame de Senlis, perspective sur le chœur de l’édifice (coté orientale), depuis le dernier niveau du campanile de l’ancienne église Saint-Pierre ©Bruno Cohen

Cathédrale Notre-Dame de Senlis, perspective détaillée sur le chœur ©Bruno Cohen

Cathédrale Notre-Dame de Senlis, perspective à l’intérieur de la flèche de la tour sud ©Ville de Senlis

Cathédrale Notre-Dame de Senlis, perspective à l’intérieur de l’édifice au niveau de la nef ©Ville de Senlis

Cathédrale Notre-Dame de Senlis, perspective de la vierge de la tribune de l’abside, 18ème siècle, à l’intérieur de l’édifice au niveau du chœur ©Ville de Senlis

Plan de la cathédrale et de la muraille gallo-romaine selon Eugène Müller, Société d’Histoire et d’archéologie de Senlis, Compte-rendu et Mémoires, année 1886, planche 1 (après p. 124) © Société d’Histoire et d’archéologie de Senlis

Aux origines de la cathédrale

Saint-Rieul a été le premier évêque de Senlis au 4e siècle, époque à laquelle trois bâtiments dont l’église Saint-Gervais-Saint-Protais, l’église Notre-Dame et un baptistère existaient à la place de l’actuelle cathédrale. Après l’union des deux églises et la disparition du baptistère, en 1153, l’évêque Thibault impulse la construction de la cathédrale Notre-Dame. Les contraintes sont fortes car il s’agit d’un des diocèses les plus petits de France mais également d’un des plus pauvres, la participation financière du roi et du chapitre des chanoines étant quasiment inexistante. De plus, les limites topographiques imposées par le château royal à l’ouest, le palais épiscopal à l’est et la muraille gallo-romaine au nord ne permettent pas d’étendre la construction au-delà de 76 mètres de long. La cathédrale se compose principalement d’une nef, d’un chœur, d’un vaisseau central, de l’abside, d’un chevet à chapelles rayonnantes et du portail occidental représentant le couronnement de la Vierge.

 

Des opportunités de modernisation liées à l’évolution du style architectural

Édifice pourtant novateur, la cathédrale Notre-Dame est déjà dépassée au début du 13e siècles tant les progrès réalisés par l’architecture gothique sont spectaculaires. Des travaux de modernisation s’imposent alors et commencent dès 1230 avec la construction du transept, absent jusque-là. S’ensuivent l’édification du clocher ainsi que l’élévation de la flèche, chef-d’œuvre de l’architecture gothique. La cathédrale est alors transformée dans sa quasi-totalité pour correspondre au style de l’époque : le gothique rayonnant.

Au début du 16e siècle, un orage incendie la cathédrale causant des dégâts très importants. La reconstruction commence deux ans plus tard sous l’impulsion de l’architecte Martin Chambiges, aidé financièrement par Louis XII puis François 1er. En remerciement, l’évêque et le chapitre font sculpter des statues de ces souverains sur le portail sud et les armes de François 1er sur le portail nord. Entre-temps, le clocher est restauré, de nouvelles cloches sont installées, le vaisseau central est surélevé de six mètres, et enfin, la façade méridionale du transept est construite finalisant ainsi les travaux en 1560. Ces longues restaurations constituent un prétexte pour transformer une partie de la cathédrale en gothique flamboyant.

 

Un édifice qui traverse le temps

Pendant la Révolution, Notre-Dame reste le seul lieu réservé au culte avant d’être profané en 1793 perdant ainsi la quasi-totalité de son mobilier. Au cours du siècle suivant, des objets d’origines diverses viennent enrichir à nouveau l’édifice et lui redonnent sa splendeur comme le tableau les Pèlerins d’Emmaüs peint en 1746 par Pierre Jean-Baptiste. Si aucun autre incident n’est à déplorer au cours du 19e siècle, la cathédrale perd de sa superbe en 1914 quand une trentaine d’obus atteignent l’édifice. Malgré la destruction de tous les vitraux, la structure reste étonnamment assez bien conservée. Des campagnes de travaux régulières permettent de remettre en état le monument historique.
En 2021, la ville a entrepris la première restauration du grand orgue depuis son installation au 17e siècle ainsi que l’entretien des voûtes qui le surplombent.

 

Médias annexes :

La Cathédrale de Senlis vue par drone

Découvrir Senlis – La Cathédrale Notre Dame de Senlis

Découvrir Senlis – Le Portail Gothique

Café vadrouille à Senlis

SENLIS À ERMENONVILLE

En juillet 2015, les communes de Senlis, Mont-l’Evêque, Fontaine-Chaalis et Ermenonville, engagées dans une démarche volontaire et commune de valorisation de leur patrimoine, ont obtenu le label Pays d’art et d’histoire en 2015. Sa mise en œuvre est portée par les communes du Pays d’art et d’histoire, liées par une convention de partenariat sur le plan administratif et technique.

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