Logo VPAH
Revenir aux ressources

Le jardin public, Cambrai

Ajouter aux favoris

Retirer des favoris

Télécharger la ressource

De 1862 à 1910

Le jardin public occupe l’ancienne esplanade de la citadelle de Cambrai, construite par Charles Quint dans la première moitié du 16e siècle et démantelée à la fin du 19e siècle. Composé de trois entités caractéristiques, il forme le poumon vert de la ville et constitue un lieu de promenade et de loisirs très apprécié des habitants.

Orphée dans le jardin aux fleurs © Yannick Prangère

Pomone dans le jardin aux fleurs © Yannick Prangère

Le kiosque à musique dans le jardin Monstrelet © Déclic

Le chroniqueur Monstrelet dans le jardin Monstrelet © Yannick Prangère

Le rocher du jardin des Grottes © Déclic

Le palais des grottes © Yannick Prangère

La coulée verte © Yannick Prangère / Hugo Lalisse

Le site de la citadelle

Entre ses ouvrages avancés et les premières habitations s’étend un terrain à découvert, l’esplanade et son glacis. Les remparts plantés d’arbres et les pelouses de l’esplanade constituent, en dehors des temps de conflits, les premiers lieux de promenade des Cambrésiens. Depuis 1818, la municipalité en assure l’entretien, l’élagage et le renouvellement des plantations, en respectant l’objectif premier des sites : la protection militaire de la cité.

 

Création du jardin public : 1860 – 1910

Le 10 décembre 1860, une décision ministérielle autorise la Ville à transformer une partie de l’esplanade militaire en jardin public. Un premier projet est refusé par le préfet, qui propose de faire appel à un architecte-paysagiste parisien renommé, Jean-Pierre Barillet-Deschamps. Celui-ci conçoit un plan s’articulant de part et d’autre de l’ancienne allée de la citadelle, avec d’un côté un jardin d’agrément fermé, le jardin aux fleurs et de l’autre, un jardin à l’anglaise composé de grandes pelouses et bosquets d’arbres. La promenade initiale longeant le glacis est conservée et devient la grande allée, qui unit les deux jardins. Les travaux débutent en 1862 et s’achèvent en 1867.

Vingt ans plus tard, le démantèlement des fortifications libère la ville de ses murailles séculaires et permet une seconde phase d’aménagement du jardin public. Entre 1898 et 1910, l’architecte municipal Eugène Verdez en redessine les contours. De grands jeux publics sont installés à l’arrière du jardin Monstrelet, le jardin aux fleurs est agrandi pour s’ouvrir sur les nouveaux boulevards. Les derniers aménagements sont engagés en 1905 avec la création du jardin des Grottes, qui assure la jonction entre le centre-ville et les faubourgs Saint-Druon et Saint-Ladre.

 

Des aménagements diversifiés

L’ensemble des trois jardins couvre une superficie de 17 hectares. Dans le jardin aux fleurs, les formes courbes des allées larges et agréables offrent des points de vue toujours différents. Riche d’une grande variété d’essences exotiques et agrémenté de nombreuses sculptures se référant à la mythologie, à l’histoire de la cité ou à ses héros, ce jardin est un véritable « musée en plein air ».

Le jardin Monstrelet s’inspire des parcs londoniens avec ses vastes pelouses encadrées de bouquets d’arbres. Disposé dans un écrin de verdure, l’élément majeur est le kiosque à musique conçu par l’architecte André de Baralle en 1867. En 1927, un endroit réservé aux enfants est aménagé face à l’ancienne porte royale de la citadelle pour offrir des terrains de jeux dans une ville encore sinistrée.

Le jardin des Grottes est composé d’une succession de terrasses et d’une promenade avec trottoirs et allées ainsi que d’une esplanade pouvant accueillir les rencontres sportives, les foires et les manifestations diverses. La pièce maîtresse est un rocher monumental d’où l’eau s’écoule en cascade, restauré en 2013.

 

Le palais des grottes

En 1972, la Ville décide la construction d’un bâtiment pouvant contenir 4000 places assises pour abriter ces grandes manifestations. Il s’agit à l’époque d’une architecture d’avant-garde, en béton armé, réalisée par la société civile Artec regroupant les architectes Cesselin, Lancelle, Narcy et Prod’homme.

L’intégration du bâtiment contrarie l’effet d’unité recherché par les architectes successifs du jardin, les espaces nécessaires de parking et de liaison routière coupent le jardin des grottes du reste du parc. À partir de 2012, des travaux de revalorisation du site recréent ce lien pour faire du jardin public, dans son ensemble, un espace de promenade et de loisirs en centre-ville.

 

La coulée verte

Dans les années 1990, la municipalité rachète des terrains laissés en friche durant une quarantaine d’années pour favoriser la préservation et le développement des espaces de nature.
La coulée verte y est aménagée entre 2013 et 2020, en concertation avec les riverains. Lieu de promenade qui crée une connexion entre les terres agricoles situées à l’est de la ville et le jardin public, elle permet aussi de renforcer la biodiversité sur ce territoire.

 

Lien vers la promenade sonore : Le jardin public de Cambrai.

CAMBRAI

Cambrai est une ville moyenne placée au carrefour des axes autoroutiers Paris-Bruxelles et Calais-Reims. Nationalement connue pour ses bêtises, la ville compte aussi un riche patrimoine témoignant de dix-huit siècles d’histoire.

Découvrir
CAMBRAI

⚡ Votre navigateur est obslète ! ⚡

Mettez-le à jour pour voir ce site correctement.

Mettre à jour